Single de Despo Rutti - Apocalypto à télécharger ici : http://itunes.apple.com/fr/album/apocalypto-single/id491650626
La vie n’se calcule pas. Pars en impro
J’ai vu les jambes des noirs pendus sur les paquets d’Marlboro (incroyable)
J’ai vu des hommes verser du sang pour du pétrole
Africa I love you, j’ai vu la diaspora vendre de la drogue
Rebelle, elle se mange des peines de placard
Tout c’qu’elle veut, c’est escorter Mama à son mariage dans une Benz black
Cœur de porcelaine, j’me suis vu haïr l’amour, aimer la haine
J’rappe les réalités, les frères veulent pas capter
Sont obnubilés par des tchoins cambrées comme des arrières de Megane 2
J’ai mélangé ma folie natale au shit, j’suis trop bad, j’ai vu des amis rire de ma chute
On guide les siens dans le noir en priant, l’humain est une hyène
Il peut t’souhaiter la mort en riant, trop d’choses à dire j’ai plus la liste
On met pas ses parents à l’abri du besoin sans être un minimum capitaliste
Refrain :
Si y’a un Tony pas loin, sois sûr qu’y a un Sosa
On meurt seul, poing gauche serré, l’alliance qui brille
Nos sapes sont chères, la mort est gratuite
Pour du cash ou une tass’, ça part en vrille
Nos âmes sont sales pourtant nos parents prient
Une balle s’échappe, une daronne crie
Les guns sont blacks, la coke est blanche « ? »
D’après ma prof d’arts plastiques, ça donne des cadavres gris
Le niveau d’ma punch avoisine le sommet d’la Tour Eiffel
Mais y’a plus rien à graille, Dawala a tout raflé
Les relations se font et les choses se corsent
Si t’as l’cœur sur la main c’est qu’les déceptions te l’ont sorti d’ton torse
Plume de vautour, j’ai le flow d’la mort
Ton mari t’as battu parce qu’il t’aime trop violemment
Sale haineux pas d’bol, Rutti come back boy
Gros black au punch bad, dur à bouger comme Drogba ou Gbagbo
J’reviens le crane qui fume comme une locomotive
L’amitié c’est 4 boules soudées comme le logo d’Audi
Si là, tu m’dis « t’étais où tout c’temps ? »
J’suis scandaleux comme Gainsbourg qui dit « I want to fuck you » à Whitney Houston
Sois compréhensif des jeunes de banlieue malgré les bastonnades
Comment tu vivrais les ratonnades ?
J’peux plus leur mentir, tricher peut faire gagner
Ils ont tous vu la main de Dieu de Maradona
Refrain
Quand j’ai poussé à l’avortement, j’ai comme étranglé mon propre enfant
J’me morfonds, j’crois qu’j’ai du poison dans la queue comme un scorpion
Les gens oublient vite tout le bien que tu leur fait
Comme cette vipère qui te mord une fois qu’tu l’as sorti du feu
En survet’ tu peux carotter mille hommes mais en costard t’en racketteras des millions
La police n’a pas d’leçon d’morale à donner aux jeunes (nan !)
Elle aussi s’fait respecter grâce aux guns
Elles arrangent rien les émissions sur les blindés d’Monaco
Ils doivent shooter les chiens d’la douane pour qu’ils reconnaissent si bien la coke
Désormais, la paix se conquiert avec un tank
J’baise la musique urbaine, j’éjacule de l’encre
Ma folie fait ma prestance
Si la France n’était pas conservatrice, Delanoë serait président
J’aime les mots, salaud n’a pas le même poids que salope
L’intolérance stagne, le métissage c’est un zèbre qui galope
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